Riche de nombreux services, Millery est une commune commercialement attractive qui bénéficie par ailleurs d’un tissu associatif dense et dynamique. Avec ses deux boulangeries, sa supérette, son salon de coiffure, son esthéticienne ou encore son bureau de tabac, elle ne pouvait pas être classée dans la catégorie de ces villages en cours de désertion. L’activité commerciale, renforcée par deux marchés hebdomadaires très vivants, a incité le conseil municipal à s’interroger sur la question du Cash. “Pour soutenir le commerce, la cash est absolument indispensable, précise Françoise GAUQUELIN, maire de Millery depuis 2014. Le cash contribue également à faire vivre notre réseau associatif lors des vide-greniers par exemple”.


L’unique établissement bancaire de Millery a fermé ses portes il y près de 8 ans et après la disparition d’un point de retrait disponible dans un commerce local, réintroduire ce service de proximité d’accès au cash est devenu un enjeu majeur.

Une conviction, une action…

Pour l’élue locale, l’absence d’un DAB constituait un vrai problème susceptible de déséquilibrer l‘économie locale. “Nous croyons beaucoup au développement de circuits courts”, explique Françoise GAUQUELIN “et lors des marchés, nombre de producteurs locaux sont dépourvus de terminal de paiement. Il fallait donc envisager une alternative tant pour le bien des habitants que des acteurs économiques locaux”. En réaction à la disparition des services bancaires, puis postaux, “il me semblait que restaurer l’accès à l’argent liquide et ainsi maintenir des services publics de proximité à la population, devait constituer une priorité de mon action locale”.

Service et Ruralité : un paradoxe français

“Millery est à moins de 20km d’une des plus grandes villes de France… On parle souvent de ruralité mais 20km suffisent pour que l’on supprime tous les services publics comme un simple distributeur automatique, qui constitue pourtant un service minimum ! ”, interpelle Françoise GAUQUELIN. Mais pour l’élue locale, il n’y a pas de fatalité. C’est pourquoi, avec le conseil municipal, dès 2014, la ville a cherché un partenaire pour réimplanter un distributeur sur la commune. Après 14 tentatives infructueuses avec 14 établissements bancaires différents, c’est finalement avec Loomis que la solution a été trouvée.

Loomis : un partenaire engagé

Alors que la commune finalisait un projet de construction d’une nouvelle école au centre du village, l’opportunité a été saisie pour intégrer un local susceptible d’accueillir le DAB. Situé à proximité des commerces et du marché, l’emplacement était idéal. Après une année de collaboration avec Loomis, le distributeur sera officiellement opérationnel en cette fin d’année 2019. Choix de l’implantation, cahier des charges techniques, enjeux de sécurité, Loomis est intervenu à tous les stades du projet pour garantir à la commune et à ses habitants, le meilleur service possible. “Nous sommes un peu précurseurs avec notre projet de DAB, mais nous en sommes très fiers. C’est aussi un moyen d’interpeller les pouvoirs publics et les grands élus sur les attentes des communes par rapport aux services de proximité ”, conclut Françoise GAUQUELIN.

“Pour favoriser le développement de l’économie circulaire, le cash est indispensable. Il nous permetde créer un lien social fort avec les habitants qui peuvent avoir des problèmes de mobilité”.

Françoise GAUQUELIN